Titre original : L'Uomo Puma
Réalisation : Alberto De Martino
Année : 1980
Origine : Italie
Durée : 92 min.

Diffusion : 35mm - VOSTF
Séance :
samedi 12 décembre 2015 à 19h30
Cinéma Comoedia
L’homme Puma
Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Non, c’est Superma… Ah, ben non plus. Au temps pour nous, en fait c’est l’Homme Puma.

Sorti en 1980, ce film d’Alberto De Martino est souvent décrit comme la réponse italienne au Superman de Richard Donner. C’est lui faire beaucoup d’honneur, même si ce raccourci hâtif n’est pas totalement faux. On est bien dans un film de super-héros : Tony découvre qu’il est l’élu d’une civilisation extra-terrestre et qu’une ceinture magique lui donne les pouvoirs d’un Puma. C’est-à-dire qu’il devient très fort, qu’il feule, et… qu’il peut voler.

L’Homme Puma fait partie du club très select des films qui n’ont honte de rien : il faut voir le héros s’élancer dans les airs, visiblement accroché à un filin inconfortable qui l’oblige à voler en position d’accent circonflexe, maladroitement incrusté sur des vues aériennes tremblotantes de Londres, le tout sur une musique au synthétiseur merveilleusement pouét-pouét. En guise de super pouvoirs, il crispe très fort les doigts pour imiter des griffes, désosse des voitures en plastique et déroute ses ennemis grâce à de petits sauts en trampoline qui n’ont pas grand chose de félin.

Si L’Homme Puma s’est fait un nom, c’est aussi grâce à ses interprètes : engoncé dans des combinaisons pas possibles, Donald Pleasence incarne le méchant Kobras avec un entrain proche du néant, tandis que Walter George Alton et Miguel Ángel Fuentes, qui campent respectivement le héros et son sbire, y croient à fond et contribuent largement au comique involontaire de ce qui est aujourd’hui considéré comme un classique du film de super-héros foireux.