Schramm

Synopsis
De prime abord, Lothar Schramm a tout du quarantenaire lambda, affublé d'une calvitie croissante, vaguement bedonnant et plutôt réservé. C'est évidemment sans compter ses petits hobbies « spéciaux » et ses obsessions étranges. Et s'il s'entend pas trop mal avec la prostituée d'à coté, sa propension à découper les colporteurs de bonne parole en fait un voisin inhabituel.

Depuis 20 ans, le nombre de films ayant pour protagoniste principal un tueur en série a crû démesurément. Pourtant, Schramm reste un film comme nul autre. Ici, ni suspens, ni croquemitaine fantasmé, ni poncif sur un profil-type du serial killer. Au lieu de ça, Buttgereit décrit un univers infiniment triste, aidé en cela par une bande originale remarquable.

Malgré ses évidentes limitations budgétaires, Schramm est plus qu’une simple curiosité : c’est une tentative unique dans un genre désormais surcodifié.

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