Joël Seria


Possédant un univers cohérent, cet auteur né en 1936 ne recule pas devant le plaisir de choquer. Dès son premier film, la violence était au rendez vous avec deux gamines se livrant à des jeux qui n’étaient manifestement pas de leur âge. Le héros suivant, Charlie, évoluait dans un monde forain où ne régnait guère la vertu.

Le culte des beautés callipyges était célébré avec ardeur dans Les Galettes de Pont-Aven où Jean Pierre Marielle était un truculent représentant de commerce. L’exploitation de la sexualité se poursuivit avec la très fétichiste Marie-Poupée. Ajoutons que la méchanceté va souvent de pair avec cet érotisme souvent malsain, une méchanceté qui culmine dans Comme la lune, impres-sionnante galerie de crétins satisfaits.

(source : dictionnaire du cinema de Jean Tulard)


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