La famille Band n’est pas qu’un nom rigolo destiné à faire pouffer les ados pré-pubères en pleine crise hormonale. Papi Alex était un artiste peintre. Papa Albert, déjà un producteur de films décalés. Les 2 fistons ne purent que s’émanciper dans le domaine artistique. Richard est à présent un compositeur confirmé.
Quant à Charles, il s’est lancé passé sa 20ème année dans la réalisation de « bandes » plus ou moins fauchés flirtant avec l’érotisme ou l’horreur (et bien souvent des deux à la fois) où certains de ses titres ne passèrent pas inaperçues comme Crash en 1977 ou Parasite l’année suivante (avec la débutante Demi Moore).
Déçu par la façon dont ses propres films sont distribués sur le marché mais aussi pour faire face au développement du marché de la vidéo, Charles Band fonde sa propre boite EMPIRE International Pictures.
Axé principalement sur la production, EMPIRE aura également sa modeste branche de distribution.
Se remémorant les tournages passés enfant avec son producteur de père notamment en Italie mais profitant aussi des soucis financiers du nabab italien Dino De Laurentiis, Charles Band lui rachète alors ses studios à Rome.
C’est au milieu d’un flot incalculable de séries B (près de 300 productions sous la bannière Empire et plus tard Full Moon) que parviennent à surgir du lot de nombreux excellents titres considérés comme de véritables chefs d’œuvres en commençant dés 1985 par Re-Animator de Stuart Gordon.
A la fin des années 80, suite à des soucis de restructuration, Empire est vendu à son concurrent Epic tandis que Charles Band continue avec une nouvelle société, Full Moon.
Pour en savoir plus sur Empire, nous vous conseillons d’assister à l’intégralité de notre thématique Empire composé de 3 titres emblématiques de la firme (Dolls, Terrorvision et Crawlspace) mais aussi de vous référer au bouquin Empire of the ‘B’s: The Mad Movie World of Charles Band sorti il y a quelques jours.