Le Cabaret des Filles Perverses

Synopsis
Au cabaret Blue Rita, les danseuses sont fort avenantes et peu vêtues. Mais en coulisses, ces ondoyantes créatures se muent en dominatrices impitoyables. Leurs cibles : des clients haut placés et lubriques qu'elles encagent pour leur extorquer secrets d'états et gros billets.

De 1976 à 1978, Jess Franco a collaboré avec le producteur et réalisateur de films coquins Erwin C. Dietrich. De cette union sont nés une quinzaine de films, dont ce Cabaret des Filles Perverses, sans doute le plus agréable du lot.

Lorsqu’il est en forme, Jess fait des miracles avec des bouts de ficelles. Dans le cas présent, d’audacieuses vues au grand angle tirent le meilleur profit de décors minimalistes, et l’usage de couleurs pop souligne le côté pulp d’un scénario qui mêle érotisme et espionnage. L’esprit fumetti pour adultes de ce projet farfelu a visiblement stimulé notre Jésus préféré. Il faut voir ces plans d’amazones en contre plongée, affairées à torturer des mâles surexcités en les barbouillant de gouache verte aphrodisiaque.

Un cocktail de nudité permanente, de sadisme tongue-in-cheek et d’action loufoque, assemblé avec style.

Trailer

Photos