Big Man Japan

Synopsis
Dai Sato est un homme moyen, un peu triste, et exerce le métier de défenseur du Japon contre les diverses catégories de monstres qui le menacent. Ses ancêtres exerçaient la même fonction et en tiraient prestige, notoriété et avantages matériels. Mais les temps ont changé, et Sato n'est pas vraiment bien vu, voire même ouvertement harcelé par l'homme de la rue. Il mène une vie plutôt modeste, secouée par l'intervention de créatures qu'il doit combattre et par des problèmes familiaux qu'il a du mal à affronter.

Ce premier long-métrage de Hitoshi Matsumoto est d’abord et avant tout un hommage à un genre populaire typiquement nippon, le Kaiju Eiga ou film de monstres (Godzilla, Gamera…).
Rassurez-vous, Big Man Japan n’allonge pas l’interminable liste des remakes et films clin d’oeil à la mode. Il emprunte la forme du faux documentaire, genre lui aussi sur-investi en ce moment, et il le fait intelligemment. C’est à dire dans un mélange de sensibilité et d’humour d’une justesse imparable qui fait qu’on ne rit jamais aux dépends du Kaiju ni des personnages. Le plus incroyable c’est que Matsumoto en balance partout sur les murs comme un sale gosse délirant, mais toujours là où il faut, jamais à côté, évitant soigneusement la condescendance.
Le portrait de ce giga-héros gauche, à cheval entre deux périodes, marque les débuts d’un réalisateur prometteur et déjà artistiquement accompli.

Trailer

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