The Incident

Synopsis
Suite a une tempête ayant coupé toute électricité, un groupe de cuisiniers travaillant dans un hôpital psychiatrique accueillant de dangereux criminels se retrouve coincé à l'intérieur du bâtiment. En compagnie des détenus désormais en liberté.

Venu du clip, Alexandre Courtès tourne avec « The incident » un premier long-métrage à la production atypique: tourné en Belgique par un réalisateur français entouré d’une équipe francophone (on y retrouve Baxter, monteur attitré d’Alexandre Aja et du do Bustillo/Maury) et d’acteurs anglo-saxons. Un pur exemple d’indépendance et d’acharnement, qui a bâti sa carrière via le circuit des festivals internationaux, laissant à chaque fois les spectateurs plus que secoués par ce huis-clos anxiogène.

Dans une ambiance froide et terne, « The incident » distille dès le début un étrange sentiment de malaise allant crescendo à mesure que la tension augmente. Sans jamais verser dans la provocation gratuite, Courtès parsème son film de scènes glauques, voire carrément malsaines, alternant éclats de violence brute et moments de peur des plus crispants.

Dans la gestion de l’espace et de la menace environnante, « The incident » marche sur les traces d’un maitre-étalon du genre: « Alien ». A la différence que la menace ne vient pas d’une entité extra-terrestre dépourvue de toute humanité. Ici, le mal et la peur sont incarnés par une horde de psychopates, reflets inversés des héros, humains malgré tout, mais obéissants à une logique hors de toute normalité, donc imprévisibles. Ce qui ne les rend que plus dérangeants et inquiétants.

Trailer

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