Titre original : Body Melt
Réalisation : Philip Brophy
Année : 1993
Origine : Australie
Durée : 82 min.

Restriction : 16 ans
Diffusion : DCP, vostf
Séance :
samedi 04 septembre 2021 à 22h00
Cinéma Comoedia
Body Trash
Une nouvelle vitamine, censée avoir des vertus cognitives, cause de nombreux dégâts corporels au sein d’une bourgade australienne. Deux flics sur l’affaire en arrivent à cette conclusion : la 1ère phase est hallucinogène, la 2ème glandulaire, et la 3ème est aaaaargh (cri du gars qui se décompose).

Philip Brophy, artiste touche-à-tout, forma à 18 ans, en 1976, le collectif → ↑ → (prononcé “tsk tsk tsk” et signifiant « quelque part entre l’art et la pop ») et créa ainsi groupe musical, performances, courts métrages expérimentaux et enfin long métrage en 1993 avec Body Melt.
Conçu sur une base de 4 histoires, le film s’articule et se décompose autour du culte du corps. Bodybuilders crétins, fille défigurée collectionnant les os de ses amants, rednecks australiens dégénérés adeptes de kangourous, etc. Cette ineffable galerie de portraits sera systématiquement annihilée. Maquillage et effets spéciaux à l’ancienne (et de qualité) valorisent les nombreuses modifications corporelles parsemant le film. Cris de souffrance mêlés aux borborygmes de vomissement en bonus.
Ozploitation comico-horrifico-gore, le film de Brophy est un « Body Melt-ing pot » de plusieurs chefs-d’œuvre tels que Hidden, Braindead, Re-Animator voire d’une bonne cuvée Troma.
Il fut même rebaptisé Body Trash en France, pour ses nombreuses affinités avec Street Trash de Jim Muro.